(laz) cent fois mon heure viendra

lazaro crane
"but you'll fight and you'll make it through, you'll fake it if you have to.
you'll be positive though it hurts. you'll be handsome and you'll be beautiful.
you'll be happy."
trente ans | EMPLOI | célibataire

talk about you
(5 informations importantes au sujet de ton personnage)
• [tw : kleptomanie] la main qui s’égare, animée de pulsions qui étreignent la poitrine, la gorge, contaminent le cerveau jusqu’à leur assouvissement. objets dérobés pour soulager l’anxiété, peu importe la relation entretenue avec le propriétaire. trouble difficile à enrayer, qui suscite systématiquement ce vil sentiment de culpabilité après-coup, persuadé que ce comportement allié au reste te mènera tout droit au purgatoire. well, au point où t’en es … il t’a fallu une injonction de soins pour t’obliger à prendre en charge cette affection, et t'as toujours des difficultés à l'accepter même après tout c'merdier.
• condamnation suite à plusieurs dénonciations, trésor découvert dans le grenier de babioles appartenant aux victimes de tes méfaits. t’aurais dû les jeter lazaro, sur c’coup là t’as vraiment été mauvais. t’as dénoncé tous les vols, égrainé la liste des possessions subtilisées même celles non conservées. l’juge indulgent a sans doute eu pitié, mais n’a pas pu t’éviter une sanction du fait de la récidive des mentions mineures déjà présentes sur le casier. semi-liberté élargie accordée, avec l’ordre de te traiter. les week-ends passés à l’ombre de la structure de waushara, tu disparais toujours du vendredi soir au lundi matin en distribuant des justifications peu convaincantes, dissimulant par tous les moyens la honteuse vérité.
• certains détails s'impriment dans la cervelle de manière indélébile, s'accrochent obstinément. les réminiscences d'une conversation, les quelques lignes qui achèvent le chapitre d'un bouquin, la marque précise du temps écoulé depuis un certain évènement. des mots, des visages, tout ce qui accompagne une émotion suffisamment puissante pour graver ces éléments dans l'hippocampe. sans atteindre l'hypermnésie, il apparaît que ta mémoire performe plus que la moyenne, creuse des sillons impossibles à reboucher même lorsque tu le voudrais. capacité jalousement gardée par souci de praticité, l'expérience t'a appris qu'il était parfois plus utile de simuler l'amnésie.
•
•

your family
qui sont tes parents › les crane comme sauveurs du marmot recroquevillé, ont permis l'éclosion des mots. ils ont toujours su que dieu leur donnerait un enfant, peu importe la façon. tu ne partages pas leur adn, mais hériter de leur nom a suffi à te considérer comme un fils. tu te demandes parfois, s'ils regrettent. fermiers respectés de la communauté, ils vendent leurs marchandises en circuit court et sur les marchés. animés d'une volonté de diversifier leur activité, ils ont ouvert le domaine au public après quelques travaux d'aménagement pour accueillir les gens de passage au sein de la maison d'hôtes créées quatre ans auparavant.  
tu as des enfants › faudrait déjà que tu sois capable de te gérer toi-même.
frères et sœurs › pas à ta connaissance. mais cette possibilité t'as déjà effleurée, quand t'as pris la peine de t'y attarder. peut-être que maman s'est barrée avec un autre sous le bras, dont les contours sont murés derrière l'épais brouillard de ta mémoire défaillante.
tes origines › hispaniques, à ce qu’il paraît. on te les a martelées, les informations à tes oreilles de gamin, débusqué hagard au domicile sans aucune surveillance. maman évaporée, les interrogations se sont enchaînées pour identifier la raison de cette soudaine disparition. l’mioche laissé à l’abandon, incapable de restituer le moindre souvenir des années écoulées. le mutisme a duré des mois, jusqu’à ce que t’aies quelque chose à raconter. passé éradiqué de la mémoire pourtant hors norme, tu peux énumérer le nombre de tâches de rousseur du serveur croisé au mcdo mais restes prostré sur tes huit premières années d’existence. tu n’es jamais parvenu à reconstituer le puzzle des origines, et t’es pas persuadé de le vouloir. si les mécanismes se sont verrouillés, c’était probablement justifié.  

the notebook
situation amoureuse › célibataire, à la recherche permanente de corps à serrer pour t’assurer un toit les jours de liberté. applications écumées servent également à apaiser les nuits, partenaire à proximité pour chasser les angoisses parasites qui te maintiennent éveillé.
c'était quand ta dernière relation › chaque épiderme contre tes pulpes qui marque la conscience durablement, t’as la désagréable habitude de compter même les étreintes éphémères qui ne durent pas. ta dernière selon la conception toute personnelle que t’as développée, s’est achevée mercredi matin après douze heures, vingt-sept minutes, et trente-neuf secondes, comblées par cinq shots de whisky, de la drague sale, une baise passable et un sommeil malmené par un clébard à la respiration sifflante. il n’a même pas eu la décence de t’offrir le petit-déjeuner.  
combien de temps a duré ta plus longue relation › un an, soixante jours, vingt-deux heures, neuf minutes. couperet tombé sèchement après la disparition soudaine d’une statuette de bronze de l’amant accusateur blessé. cadeau d’son frère, auquel t’avais pourtant pas touché. son soutien indéfectible de tes pulsions irrépressibles muselées avec succès depuis plusieurs mois fracturé, s’est effrité comme une statue de glace en plein cagnard de juillet. comme ta maîtrise de la kleptomanie déchaînée. t’as été chassé sans droit de réponse, avec l’espoir que l’objet refasse surface plus tard pour susciter la culpabilité du boyfriend aveuglé. à la place, c’connard s’est pointé sur les bancs du tribunal pour te voir sombrer.
tes meilleurs amis › ici.
tu habites avec qui › un mec qui partage un lit superposé, ton colocataire chaque week-end et jour férié. les soirs de la semaine eux ne se ressemblent jamais, carcasse qui squatte de lit en canapé avec un sac sous le bras. t’utilises souvent la brosse à dents la moins dégueulasse de la salle de bains sans demander, t’appropries les affaires de tes hôtes sans la moindre gêne. c’est que l’père et la mère t’ont viré de la ferme familiale suite à découverte des “richesses” accumulées, à l’humiliation vécue d’avoir été envahi de la flicaille à la recherche des bibelots souvent sans grande valeur stockés là-haut. parce qu’il y avait des choses à eux aussi et aux clients venus découvrir la région, et qu’ils n’ont pas su te pardonner. tu ne leur en veux pas laz, passes de temps en temps pour quinze minutes de conversation futile qui te filent la nausée en te persuadant que c'est toujours mieux qu'un dialogue totalement rompu. 

be yourself
ton métier ou tes études › ici.
tu habites où › ici.
tes passions › ici.
c'est quoi ton rêve › ici
problème de santé › ici
complexe › ici

tell me more

tu dors mal quand tu dors seul, prêt à t'accrocher à n'importe quelle main pour l'éviter. t'as besoin d'une présence contre toi, comme un gamin réclame sa peluche préféré.  
uc.

---

PSEUDO
avatarâge : ici
région : ici
où as tu connu le forum : ici
commentaires : ici
connexions : ici