We’re just kids killing brain cells

nash kroener
"There's no time for censoring yourself"
27 ANS | homme à tout faire (employé à la ville) | EN COUPLE

talk about you
• Polyamoureux à l'adolescence, avec une vision des relations très ouverte au consentement et à la liberté entre les individus, Nash faisait fi des discours de la conseillère psychologique de son lycée qui eut vent des soirées organisées chez l'un ou l'autre de la bande d'amis. Ces moments n'avaient rien d'illégaux mais soulevaient des questions de morale de la part des adultes envers ceux qui s'apprêtaient à passer dans cet âge sensé de maturité. Cette tendance s'est estompée au fil de sa relation avec sa petite amie Willow à qui il ne cachait pas sa nature et ses quelques infidélités au début de leur relation. Ils surmontèrent cette période pour solidifier leur couple et se permettre de pouvoir se regarder dans les yeux avec une confiance qui ne les a elle jamais trompés. Parce qu'il a toujours été sincère depuis le départ, parce qu'il ne lui a jamais menti, et parce qu'il a trouvé toute les raisons en sa blonde pour ne manquer de rien avec elle sans devoir décupler les efforts de son coeur vers quelqu'un d'autre.
• Ce trouble dissociatif de l'identité diagnostiqué à l'âge de 14 ans à force de moments d'absence totale durant les cours à l'école. Des mots aux parents, des avertissements et des mesures qui n'y changeait rien. Il a toujours été difficile de déterminer d'où est venu cette maladie que Nash ne considère pas en être une mais qui se veut en être une. Il en parle le moins possible, parvient à ne pas se faire traiter de bipolaire par certaines personnes alors que ce n'en est pas et mélange des symptômes plus propres au TDI plutôt qu'à la bipolarité et encore moins la schizophrénie. Nash a été traité de ces deux noms par l'ignorance des gens de sa véritable maladie, ou plus gentiment dénommé trouble. Par chance son TDI se caractérise par une forme non possessive mais il n'en reste pas moins que l'environnement qui l'entoure lui semble d'un intérêt divergent selon qui il est. Pour se rendre compte à quel point Nash peut être différent, il faut le côtoyer assez longtemps pour comprendre qu'il est bien plus que simple lunatique. Naïf ou sarcastique, bon vivant ou frustré, Nash est comme une pièce qu'on lance à pile ou face dès qu'on le croise. Il a une bonne poignée d'amis, mais il en a aussi perdu beaucoup à cause de son trouble, incapables de lui donner du crédit quand ils découvraient qu'il est sérieux, peu importe la facette de sa personnalité qui est de sortie. Au final, passé au-delà de ce que peuvent éprouver les autres et le regards des gens sur celui qu'il paraît selon l'instant et l'endroit, peut-être est-ce lui qui est souffre le moins. En apparence.
• Loin d'être un incollable du cinéma, surtout pas sur les franchises ou séries à succès, Nash est un véritable passionné de biopics. Dès qu'un film sort sur la vie de quelqu'un, à portée biographique ou remaniée, il ne peut s'empêcher de mettre le titre dans sa to-watch list. Il guette les plateformes de vidéos à la demande auxquelles il s'est abonné uniquement dans ce but là de ne rien rater des premières diffusions, lui qui n'a absolument pas le goût à aller s'enfermer dans une salle obscure pour voir ce qu'il recherche à trouver dans un biopic qui ne se retrouve dans aucune autre catégorie cinématographique. Il lui arrive tout de même d'être influencé par l'un ou l'autre ami et de se lancer dans une série qui lui a été conseillée et souvent c'est l'une de celles dont on parle le plus. Il n'avouera jamais quand une production n'est pas très bien réalisée, car son esprit critique est trop peu développé et il préfère ne pas songer à un mauvais jeu d'acteur ou une écriture de scénario mièvre. Il regarde et il aime.
• Sa relation avec la police est devenue complice, et plus précisément avec un agent qu'il a revu lors d'une animation en centre-ville à laquelle il avait contribué avec toute l'équipe projet de la municipalité. Le policier en question fut pris d'un fou rire à le croiser dans le cadre des activités de Nash dans une action de non-violence alors que lors de leur dernière rencontre c'était encore un jeune homme rappelé à l'ordre pour des troubles de nuisances sonores à quatre heures du matin sur le perron de la bâtisse d'une amie qui avait invité une quinzaine de fêtards venus se poser dans une ambiance assourdissante. Nash avait fini au poste pour avoir haussé le ton et commencé à déraper en tapant du pied contre la voiture de patrouille de la police. Il avait été libéré du commissariat le lendemain matin et une première ligne avait été déposée à côté de son nom dans le registre des voies de faits. Entre cette période et aujourd'hui, il a été reconnu coupable de coups et blessures sur un homme tandis que ce dernier harcelait une femme à la sortie d'un bar pour la ramener chez elle contre son gré. L'amertume des premiers jours après avoir dû payer une amende de courtoisie en faveur de celui qu'il avait voulu calmer, s'envola devant la prise de conscience que les forces de l'ordre sont là pour appliquer des lois et des textes rédigés sous un certain angle de la justice et que personne n'y dérogeait. Peu importe si le fondement des actions partait d'un bon sentiment comme l'entraide. Il a accepté la société telle qu'elle se voulait.
• Comment Nash a décroché son boulot actuel : par le biais d'un concours photo organisé par le service médias-digital de la ville. Il y avait cet appel aux talents de photographes. Clairement Nash n'est pas un pro du numérique et de la technicité en question, il suffit de le voir manipuler un polaroïd pour se douter qu'il n'a que très peu de chance de percer derrière un objectif. Pour autant, il arrive à trouver les angles de vue, il sait jouer avec les inclinaisons des plans dans le paysage, trouver de beaux jeux de lumières naturelles qui captivent, saisir l'inattendu, la surprise chez les gens. Il trouve que ça les rend tellement plus charmeurs de capturer le moment le plus innocent dans l'expression d'un visage et de sa réaction. Toujours est-il que ce novice absolument pas qualifié a remporté le deuxième prix de ce jeu de printemps avec son cliché en bord de lac. Et voilà pas qu'en venant récupérer son lot dans les bureaux de la municipalité, il est tombé sur cette annonce de recrutement d'un profil à l'esprit créatif et à la communication débordante d'imagination. Le job décrivait ce qui pouvait se rapprocher d'un intermittent du spectacle mais en plus sérieux. Et plus collectif, petit détail qui coinçait sans pour autant coincer : le monde professionnel n'était pas le cercle d'amis où Nash pouvait rester lui-même et se laisser aller... comme à l'époque de ces moments de détente entre lycéens. Il postula. Un boulot de plus après la dizaine de travaux déjà effectués. Quinzaine. Bientôt vingtaine. Il ne crut pas faire long feu, mais une jolie petite série de projets bouclés et encore plus en cours, il possédait toujours une chaise à roulette et un bureau partagés dans les locaux de la ville, en plein centre de Wautoma. The place to be ?

your family
qui sont tes parents › un couple banal qui a mis deux enfants au monde, un brouillon et une perfection. Deux gens dans des métiers qui ne sortent pas de l'ordinaire, qui se sont mariés de manière aussi transparent qu'ils ont divorcés. Des parents en toute simplicité qui ont assuré avant de se séparer et chacun finir sa vie de son côté. Rien de triste en soi. Rien d'exceptionnel non plus.
tu as des enfants › dans cinq mois, ça va piquer de se faire appeler papa. S'il y a eu d'autres enfants par le passé, aucune mère n'est venue réclamer une pension alimentaire ou prétendre un lien de paternité pour son bébé. Le prix d'une jeunesse par moments des plus insouciantes devant les conséquences à assumer.
frères et soeurs › un frère plus jeune de peu d'années, et une cousine collchiante qui est considérée à l'identique d'une soeur adorable à peine sortie de l'adolescence que les frangins n'ont pas eu la chance d'avoir.
tes origines › la famille est à la connaissance de la majorité implantée dans la région des grands lacs depuis plusieurs décennies, avec de faibles notes canadiennes mais des traits principalement américains. Il est difficile d'être plus précis que de dire que si le Wisconsin n'est pas la terre des Kroener, alors ce ne peut être qu'un autre état voisin en Amérique du Nord.

the notebook
situation amoureuse › en couple, bientôt une première bague au doigt.
c'était quand ta dernière relation › elle perdure encore depuis des années.
combien de temps a duré ta plus longue relation › 4 ans et demi, et elle ne cesse de durer de plus en plus longtemps. Avant celle-ci, rien ne durait plus que quelques mois, la faute à une conception de l'amour pluriel qui ne plaisait pas à ses copines qui préféraient rompre plutôt que de l'accompagner dans une nouvelle définition à assimiler pour lui.
tes meilleurs amis › le petit frère, à jamais.
tu habites avec qui › parfois avec la mère de ce futur enfant, parfois seul quand elle préfère rester dormir chez ses parents ou chez l'un des parents de Nash.

be yourself
ton métier ou tes études › des études en Histoire avortées, puis pareil avec des études en Communication. L'envie a triomphé sur le diplôme pour parvenir à décrocher un boulot. D'employé pour la ville dans le département culture et événementiel, ça passe à des petits suppléments dans les établissements ouverts le soir : agent de sécurité ou serveur, ça alterne pas mal de fois. Il y aura bientôt la venue d'une troisième bouche à nourrir, alors ça ne compte pas les heures.
tu habites où › dans un appartement trop bien entretenu pour vivre au beau milieu de Kenosha dans le nord de la ville. Peut-être qu'il faudra songer à bouger pour un coin plus calme quand le bébé viendra au monde.
tes passions › les soirées devant des cocktails ou des bières selon son humeur, la pêche (le sport et le fruit), le street art (tagger), acheter des fringues.
c'est quoi ton rêve › Voir son enfant grandir dans un monde qui ne lui causera aucun malheur, ennui, désespoir, dans un avenir respirable et heureux où personne ne critique ouvertement l'autre sans autre raison que pour sa propre égocentricité, ni ne parsème la division et la haine sans tolérance aucune contre la valeur humaine.
problème de santé › les sautes d'humeur ça compte ? on va dire que tout va bien.
complexe › ce foutu TDI qui empêche d'aimer les deux facettes d'une même personnalité en même temps.

tell me more
#1 Pas casanier dans Wautoma et ses alentours, cela se complique quand on parle d'aller plus loin. L'Ohio à deux pas plus au Sud : inconnu. Milwaukee la grande : des bribes de virées d'un jour, une nuit, tout au plus. Le Michigan : quelques séjours là-bas. Le Canada : jamais exploré. Le reste du monde : ça existe vraiment le réchauffement climatique ? #2 Permis de conduire moto, permis voiture, permis bateau, permis de chasse, permis de port d'arme, permis de tuer. Ah non, ça c'est un film. Nash aurait même pu finir avec un permis de conduire pour char si l'occasion s'était présentée. #3 Amateur de plats en sauce, et plus particulièrement du civet de chevreuil ou de lièvre, il peut prétendre être un bon cuisinier quand il le veut. La patate douce aussi, c'est la vie pour ses papilles gustatives. #4 L'attirance pour l'eau, que ce soit piscine, lac ou encore fontaine. Il batifole à l'idée de s'immerger le corps, de faire des blagues à base de cet élément naturel, près de trois quarts de l'année. L'hiver, il respecte le froid et les réactions du corps à ne pas supporter l'eau gelée. #5 Le trop plein de confiance qui le mène à penser qu'il est capable de faire l'impossible : à seize ans, il s'y croyait faire partie d'un groupe de rock alternatif en lead vocalist. Sauf que non. Seul Nash était déterminé, mais sa voix ça ne collait pas pour percer. Tout le monde lui disait et il a fini par se résigner à abandonner l'idée.

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TULIP.
Gijs Blomâge : la trentaine, la joie
région : la baguette
où as tu connu le forum : un mail m'est tombé sur la tête
commentaires : du pain et des jeux !
connexions : latentes mais ça passe