(mackenzie) i've got ambition, i did the rounds

Mackenzie Paterson
"wrap me in your heavy love"
trente ans | agent d'entretien | célibataire

talk about you
• Deuxième et dernière enfant des Paterson. Au début comme considéré comme une fratrie de deux enfants, alors que tu n’as que neuf ans, tu cesses de voir ton frère et tu es vite considérée comme enfant unique. Une toute nouvelle attention oppressante pour toi qui avais eu l’habitude, dès ta naissance, de devoir partager tes parents avec ton grand-frère. Un départ qui t’a fait beaucoup plus de mal que tu n’as voulu l'admettre gamine. Un mal qui s’est fait ressentir avec l’âge et le temps passé loin d’un membre de ta famille, le membre le plus important de cette dernière pour toi.
• Gamine studieuse, même si tu aimais l’école, tu avais cette envie irrépressible de n’en faire qu’à ta tête. Diplômée du lycée avec les félicitations de tout le corps professoral, tu ressens cette pression de t’inscrire à l’université, pour entrer dans le moule, pour faire comme tout le monde, au lieu de faire comme toi tu le souhaites. Deux mois, c’est exactement le temps que tu tiens avant d’envoyer foutre tout ça. Une décision prise sur le coup, par amour mais aussi et surtout par envie. Enfin, tu commences à t’ouvrir au monde, en travaillant, en rencontrant tout plein de personnes suite à tes expériences professionnelles. Surtout, tu te débrouilles enfin seule sans dépendre de papa et maman. Une libération sans nom. Une libération révélatrice d’un bien-être fou que tu ressens à ne déprendre de toi-même.
• Les histoires d’amour se sont suivies, succédées très rapidement. Jamais très longtemps célibataire, amoureuse de l’amour, tu cherches à chaque fois, à tout prix, la bonne personne. Cette personne qui retournera ton univers, te fera te sentir spéciale, protégée, aimée, comblée. Et à chaque fois, tu te fais avoir en beauté. Tu n’oses pas voir les défauts flagrants de la personne, tu te caches les yeux volontairement comme pour retarder le plus possible le moment où ton cœur sera brisé. Ce qui n’a rien à voir avec une quelconque naïveté. Tout a avoir avec la peur de souffrir. Foutue peur à la con… mais une peur qui rythme ta vie autant que le groove de Marcus Miller.
• En apprenant sa maladie, à sa plus grande surprise, une dizaine de personnes de sa famille se sont proposées pour savoir s’ils étaient compatibles. Rien à faire. Aucun ne l’était. Personne. Pas même à plus de 50%. C’est alors que le prénom d'Oswald vient sur la table comme étant, probablement, un donneur possible. Une idée qui n’enchante pas les parents Paterson, sans grande surprise. Toutefois, même si tu n’aimes pas jouer les opportunistes, cette idée t'est apparue comme la seule solution à ton problème, autre que cette liste d’attente à la taille de l'État du Texas. Alors, un ami de ton père s’est mis sur la dure tâche que pensait être de retrouver ton grand-frère. Recherches qui n’auront duré que deux petites heures, forcé de constater que le principal intéressé était revenu sur ces terres originelles. Un soulagement qui ne connaît pas d’égal.
• Toutefois, le fait que tu ne l’es pas vu depuis une vingtaine d’années, que tu n’es jamais avouée à personne, de vive-voix qu’il t’a manqué, cette personne que tu n’as jamais réellement connue, cet homme qui s’est construit sans toi, toi, une jeune femme qui s’est faite sans la présence d’un grand-frère protecteur, tout cela provoque un blocage immense que tu ne peux pas détourner malgré la maladie qui grandit et s’installe à chaque instant un peu plus en toi. Tu ne peux t’empêcher de croire qu’il te déteste ou même pire, qu’il se moque de sa petite-sœur. Une peur de découvrir un homme qui n’a aucun dommage à être éloigné de toi presque de force par vos parents forment ce blocage qui pourrait bien te coûter la vie. C’est alors qu’une collègue de travail t’a conseillé de te faufiler dans sa vie de façon subtile, en t’approchant de ses amis. C’est là que tu as fait la connaissance de Charlie Evans, l’une de ses meilleurs amis. Une simple amitié que cela devait être de base… Seulement, tout est devenu plus intense, plus sérieux, plus sentimental que ça ne devait l’être originellement. Voilà qu’une double culpabilité commence à naître dans ton esprit. Celle de t’avoir l’impression de te servir de ton frère pour avoir la vie sauve et celle de te servir d’une femme à laquelle tu commences terriblement à t’attacher afin que ton grand-frère ne te voit pas une opportuniste et qu’il puisse mettre tout ça sur le compte de l’hasard… tu ne te reconnais plus, Mackenzie. Qu’est-ce que tu fous, bordel ?!

your family
qui sont tes parents › Une histoire d’amour tout ce qu’il y a de plus basique. Rencontrés grâce à leur travail, le coup de cœur, l’amour fou qui a connu des hauts et des bas mais qui n’en est devenu que plus fort à chaque fois. Le cliché des téléfilms américains par excellence. Une comparaison plutôt flatteuse quand on sait qu’ils sont ensemble depuis presque quarante longues années. Un véritable exemple pour Mackenzie même si la vie n’a pas semblé vouloir te donner la même chance qu’eux.
tu as des enfants ›  Non, ô grand jamais. Bien qu’au premier abord, tu puisses paraître comme cette jeune femme un peu niaise, trop naïve, ce n’est pas le cas. Tu es bien réaliste sur ce qu’est le monde, comment il se porte, ce que les gens en font, et en aucun cas, jamais, tu ne voudrais qu’un petit-être doive se battre pour vivre dans un monde détruit par ceux avant lui et qu’il en paye les conséquences. C’est un non clair, net et définitif.
frères et soeurs › Un grand-frère que tu n’as jamais eu l’occasion de bien connaître. Éternels égoïstes, tes parents ont préféré te priver de la présence de certainement l’une des personnes les plus importantes de ta vie sans même avoir pensé à toi et lui, et les troubles que cela pourrait forger chez vous. Les meilleures décisions du monde ne sont pas prises par tes parents, ça, c’est une certitude. Encore aujourd’hui, vingt-et-un ans après, une rancœur et une colère cachée sont bel et bien présentes envers le couple Paterson.
tes origines › De vagues et lointaines origines italiennes, parait-il, si tu écoutes les récits de ta grand-mère paternelle. Mise à part ça, la famille est largement devenue américaine. Son héritage originel étant oublié de par les années et les siècles passés. Ce que tu ne peux t’empêcher de trouver dommage.

the notebook
situation amoureuse › Une série d’erreurs totalement évitables, de faux espoirs, de mensonges, de trahisons, de secrets, de doutes, de faux-semblants, d’hypocrisie saupoudré de négligence et dépendance affective. Qui dit mieux ?
c'était quand ta dernière relation › Deux mois. Toujours la même histoire. Tu pensais avoir trouver la bonne, celle qui te ferait oublier toutes les autres, et encore une fois, comme à chaque fois, tu t’es trompée et tu t’es fait trompée, par la même occasion. Que la vie fait bien les choses, n’est-ce pas ? Foutu karma, qu’il finisse par être à ton avantage, merde.
combien de temps a duré ta plus longue relation › Un an, sept mois et quatre jours. Eh oui, une telle pression, il le faut bien. Tu es comme ça, tu peux sembler quelque peu superficielle mais même les plus petits détails ont de l’importance pour toi. Surtout quand tu aimes. Tu ne comptes pas… ou si, tu le fais, mais comme tout le monde pourrait le croire.
tes meilleurs amis › A vrai dire, depuis quelques années, tu t’es retrouvée assez isolée après une relation toxique basée sur l’appartenance à l’autre. A la fin de la relation, tu l’as perdue elle, tes amis, tes repères et tu as pu retrouver l’amour de tes parents in extremis. Maintenant, tu te bases sur de vagues connaissances grâce au travail. Toutefois, prétendre que ces gens sont tes amis, ça serait avoir une pauvre définition de l’amitié.
tu habites avec qui › Un grand vide s’entend une fois que tu as passé la porte. Personne. Parfois ta vaisselle attend d’être faite, de même pour ton linge d’être étendu. C’est tout. Une solitude assez habituelle qui te convient plutôt bien, à vrai dire. Tu ne ressens aucun mal-être à être seule lorsque tu rentres chez toi. Au contraire, te savoir au calme, avec personne pour perturber ce silence autre Billy Joel, ça te va plus que bien. Pas même un chien ou chat que tu as voulu adopter. Absolument personne dans ton appartement à part toi.

be yourself
ton métier ou tes études › Profiter de la vie au plus vite. Devenir une adulte rapidement, dépendre d’elle-même et de personne d’autre, encore moins de ses parents, rapidement, tu as fini le lycée, tu t’es inscrit pour une première année à l’université mais tu t’es lassé en deux mois de ce statut d’étudiante. Tu as laissé tomber tes études et tu as commencé à travailler en tant que vendeuse dans un magasin de chaussures. Depuis, tu es la chasseuse d’emploi. Toujours désireuse de découvrir à chaque fois un peu plus autour de toi, tout ce qui peut t’entourer, curieuse et vive, tu réussis toujours à trouver quelque chose. D’autant plus que rares sont les gens insensibles à ce beau sourire que tu lances naturellement, à tout le monde.
tu habites où › Modeste mais plaisant petit appartement dans Midtown. Petit budget demande un lieu de vie qui ne ruine pas. C’est miraculeusement presque que tu es tombée sur cet appartement. Complètement par hasard, en écoutant, dans la plus grande indiscrétion la conversation de deux vieilles femmes, une voulant à tout prix louer l’endroit où tu vis actuellement. C’est au culot que tu es allée lui parler, lui dire que tu es intéressée. Une audace qui, heureusement, a beaucoup étonnée et plue. Voilà sept ans que tu y es et qu’une réelle relation de confiance est née entre toi et cette charmante dame.
tes passions › La musique. Enfin, surtout le piano. Le seul et unique cadeau de ton sixième anniversaire. Des cours donnés dans la foulée. Un vrai don, disait ton professeur. Toujours à jouer deux, trois morceaux lors des dîners de famille, histoire d’impressionner les membres de celle-ci dès que tes parents avaient l’opportunité de le faire. Une situation qui n’a jamais cessé de te rendre très mal à l’aise. Même avec les années, tu as du mal à accepter le regard des autres sur toi.
c'est quoi ton rêve › Est-ce que l’amour en vaut suffisamment la peine pour être considéré comme un rêve ? Tu aimes penser que oui, c’est le cas. Éternelle amoureuse de l’amour, tu t’y accroches comme la misère sur le monde. A tous, tu dis ne pas croire au principe du mariage mais la vérité c’est que tu as ta playlist « Wedding » bien prête sur Spotify. Quelque peu honteuse de ça. C’est un secret que tu ne dévoiles à personne. Tu le gardes bien précieusement pour toi.
problème de santé › Encore maintenant, tu as bien du mal à l'admettre, malgré le temps qui passe, les visites médicales qui se multiplient, les pilules qui s’accumulent dans ton système, il y a cinq mois, à la surprise générale, tu as appris être atteinte de la maladie de Wilson. Une saloperie qui attaque le foie de façon sérieuse et rapide. « Vous êtes tellement attaquée par la maladie qu’il est étonnant qu’il n’y est, pour le moment, aucune séquelle neurologique » t’a dit un interne. Une frayeur qu’en plus cette merde s’en prenne à ton cerveau… La seule solution est une prise de médicaments excessive, pour que la maladie ne se développe plus au sein de ton corps. Quant à ton foie, il est foutu. Tu es sur cette liste d’attente, sans grand espoir.
complexe › A une époque, ils étaient nombreux voire même incalculables. Avec le temps, tu as pris confiance. Si ce n’est cette maladie qui te foudroie le moral à un point inimaginable, plus rien ne te dérange chez toi. Parfois, il y a ces moments où tu es extrêmement en colère contre tes parents, ces moments de rancœur qui te font terriblement de peine. Il arrive que tu te sentes laide de ressentir autant de noirceur alors que ton sourire et ton cœur savent être si purs, si bons, si généreux.

tell me more
un. mordue de lecture, Margaret Atwood reste indéniablement ton écrivain de prédilection. il est déjà arrivé que tu lises jusqu’à cinq fois un de ces livres. tu n’y peux rien, tu es bien attachée aux sujets qu’elle aborde, à la façon dont elle le fait pour t’en passer. comme un bon film que les cinéphiles considèrent comme un « classique ». deux. née le dix septembre 1991, à 11h30, tu es vierge ascendant scorpion et lunaire capricorne. et oui, tu crois en l’astrologie. ça même si pour énormément de gens, ce n’est qu’un tissu de conneries. ça se saurait si tu écoutais les gens qui ne pensent pas de la même manière que toi. trois. si tu joues du piano, ce n’est pas la seule flèche à ton arc. effectivement, même si tu ne l’as plus fait depuis ta dernière rupture, tu écris des chansons, sur comment tu te sens, sur ce que l’amour t’inspire à cet instant précis, sur ce que tu voudrais crier mais sur quoi tu dois te contenir. quatre. tu es plutôt une jeune femme classique. si beaucoup se démarquent par leur style vestimentaire et capillaire, ce n’est pas ton cas. pour te démarquer, tu comptes sur ton humour, ta personnalité assez décalée. tu suis la mode, tu achètes ce qui semble tendance et ce qui te plait. tu ne cherches pas à faire dans l’originalité. tu ne cherches pas à te faire remarquer par de parfaits inconnus. être invisible par autrui te convient totalement. cinq. de nature casanière, pendant pratiquement un an, tu as tentée d’aller à l’encontre de cet aspect de ta personnalité pour pouvoir plaire à quelqu’un qui n’en valait, évidemment, pas la peine et qui t’a fait plus de mal que de bien. dorénavant, tu assumes et acceptes ce côté tout sauf fêtard. tu n’es pas une amatrice de grande party, avec beaucoup de monde, majoritairement des gens que tu ne connais pas. tu avoues immédiatement être largement plus de style à rester chez toi, à boire un bon thé, à lire un livre en écoutant une musique de fond afin de de te mettre davantage dans l’ambiance des pages que tu dévores. tant pis pour celles qui n'accepteraient pas. la porte de sortie n’est pas très dure à trouver. six. c’est à l’âge de treize ans, après un baiser avec Mélisande Stevens au jeu de la bouteille (qui s’est fait avec un stylo au vue de vos âges) que tu as compris être attirée par les filles. après un autre baiser avec Maël Stevens, le frère de Mélissandre, tu as su n’être attirée que par les femmes. homosexualité totalement assumée et respectée par tes proches. rien de plus important pour toi. sept. hypocondriaque de nature, tu prends grand soin de ta santé. c’est même la priorité pour toi. rien n’est plus essentiel. tu es de ces personnes qui n’hésitent pas à faire un sermon dès que tu considères que quelqu’un se montre négligent avec un tel sujet. l’ironie la plus totale lorsque tu as appris à être atteinte de la maladie de Wilson. une ironie à presque confondre avec du cynisme tant cela paraît sinistre et injuste. huit. avant d’apprendre quant à ta maladie, tu avais pensé à la possibilité de reprendre tes études. tu avais même commencé à remplir le papier d’informations pour l’inscription. une idée, un projet vite tombé à l’eau quand tu as su la nouvelle au travers d’un simple check-up obligatoire pour le travail. encore une déception à ajouter au tableau. au moins, il ne s’agit pas d’une amoureuse. il faut voir le positif où il peut en avoir. neuf. tu adores les pop-corn. si bien que si ta culture cinématographique est aussi développée, tu ne le dois qu’à ce maïs caramélisé et généreusement sucré vendu dans les cinémas et à rien d’autre. certes, tu passes toujours un bon moment devant un film seulement, tu tiens à ton paquet de pop-corn. dix. rares sont les boulots que tu n’as pas fait. vendeuse, serveuse, caissière, employée libre dans un supermarché, agent d’entretien, numériste, gardienne d’immeuble, secrétaire, hôtesse d’accueil, réceptionniste, animatrice, bagagiste, photographe, plongeur, assistante dans une banque franco-américaine et une autre bonne dizaine. ton CV ne brille par tes études, certes, mais bien par ton expérience.

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dearly beloved
victoria pedettriâge : vingt ans et toutes mes dents (même une en trop qu'on m'a retiré ).
région : idf.
où as tu connu le forum : prd.
commentaires : entre l'ambiance, le contexte du forum et tous ces pls, c'est à ne plus savoir quoi faire, qui faire. il y a tant de choix.
connexions : tous les jours, au moins.