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 (oswald) i hope that you're okay

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AuteurMessage
Mackenzie Paterson
Mackenzie Paterson
avions de papier : 135
embarquement : 18/10/2021
langue rp : français.
pronom : tu.

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MessageSujet: (oswald) i hope that you're okay   (oswald) i hope that you're okay EmptyVen 22 Oct - 0:27


i hope that you're okay
with @oswald paterson


En main, des petites viennoiseries que tu n’as absolument pas pris le temps de faire des tes propres mains. La boule au ventre. Un stress se loge au milieu de ton estomac, forme un nœud et ne te quitte plus. Invitée par hasard, un hasard que tu as forcé, à une soirée présentée comme étant totalement sans prise de tête entre trentenaires. Malgré tout, malgré la description d’une fête simple et sans chichi, tu as sorti la belle robe noire, celle qui est au fond de ton placard depuis le moment où tu l’as achetée. Des cheveux joliment coiffés ; première fois de ta vie que tu te tentais à un brushing cent pour cent fait maison. Un maquillage sombre mais élégant. En bref, tu n’as rien de simple et sans prise de tête. L’angoisse de ce fameux instant T. Ce moment pour lequel tu t’es donné tant de moyens, où tu as usé de tant de subterfuges alors qu’un appel téléphonique aurait pu suffir. Alors que tu veux que ta situation de santé reste secrète de tous, tu impliques bien plus de personnes que tu ne devrais. Seulement, sur le coup, et pendant tout le temps où tu prévoyais de te rapprocher de ton frère sans le faire directement, tout te semblait parfait, sans une seule ombre au tableau… et pourtant. Tu te giflerais si tu le pouvais. Quelle idée de merde.

En tout cas, cette idée, aussi merdique soit-elle, a atteint son but. Celui d’être au même endroit que ton frère, Oswald. Jamais un fait aussi évident, basique, n’aura été aussi compliqué à réaliser pour une frangine qui ne veut que demander de l’aide à un être partageant le même sang qu’elle. Certainement te prends-tu trop la tête, Mackenzie. Ce qui expliquerait que tu fasses mal les choses alors que tu veux juste être juste, ne pas donner cette impression horripilante de profiter des autres. A tant vouloir ça, tu finis par faire l’exact contraire. Et tu te perds, toute seule, dans une tornade de sentiments, d’erreurs, de peur, d’inquiétude, d’incertitude, de manque total de contrôle sur la situation que tu as engendré toute seule, comme la grande fille trop impulsive et irréfléchie qui t’arrive d’être.

A peine arrivée, comme si, même avec les années qui sont passées, ce fameux lien entre frère et sœur reste intact, en rentrant dans la pièce principale qu’est le salon, tu le vois lui. Oswald, ton grand-frère. Un bel homme, grand, charmant, souriant. En le voyant, tu croirais voir ton père. Son portrait craché. Une ressemble qui te perturbe. Sa présence qui te trouble. Vingt-et-un ans que tu ne l’avais pas vu. Réagis, fais quelque chose. Tu restes plantée, là, sans bouger. Ton regard ne daigne pas quitter. De peur de le perdre, encore une fois. De l’avoir vu pendant une fraction de secondes et de ne plus jamais le revoir et de devoir attendre à nouveau plus de vingt ans avant de le retrouver.

« Tu veux boire quelque chose, Mack ? » Cette douce voix féminine, bienveillante, chaleureuse, qui laisse devenir un large sourire sur son visage, Charlie. Elle te réveille de tes pensées et te fait détourner le regard de ton frangin. Encore un peu sonnée de cette retrouvaille, tu as cette sensation de perdre la parole. Tu te contentes d'hocher la tête positivement. Tu la vois partir en direction du bar. « Pas d’alcool ! » Enfin, tu retrouves tes mots. Tout ça pour une information dont elle était d’ores et déjà au courant. Au cas où. Tu n’aimes pas prendre de risques, Mackenzie. Tu préfères quand tout est sûr.

Un verre de jus dans la main. En présence de Charlie, tu fais connaissance avec toutes les personnes qu’elle peut connaître. Ton corps est bel et bien présent mais ton esprit est totalement ailleurs. Ton cerveau, lui, se prépare à ce moment où Oswald va poser son regard sur toi, t’analyser, te scruter. Soit il va te reconnaître immédiatement - il faut dire s’il ressemble à votre père, toi, tu ressembles comme deux gouttes d’eau à votre mère - soit tu seras cette inconnue au bataillon. Autant dire que la deuxième possibilité te ressert me cœur rien que d’y penser. Un mélange étrange entre les larmes et la nausée. Non, la nausée c’est à cause de ces foutus médicaments.

Arrivée à ce moment tant imaginé. Celui où Charlie te guide vers Oswald. En te rapprochant de lui, tu te mets à trembler, tu deviens pâle, mal à l’aise, tu te sens en train de transpirer, l’eau commence à couler sur ton front, tu le sens. Encore un effet secondaire des antibiotiques prescrits par les médecins. Toutefois, tu les sais se décupler en raison de ton stress. Depuis le temps, plus rien de cela n’a de secret pour toi.

Enfin. Tu es en face de lui. Ses beaux yeux se posent sur toi. Tu te sens réellement fébrile. Tout s’arrête autour de toi. Tous tes sens se perdent. Figée devant ce membre de ta famille tristement devenu un inconnu. Tu te rends compte, comme ça, d’un coup, d’un seul, que cet homme devant toi, tu ne le connais pas. Rien du tout. Mise à part son nom, sa date de naissance, son signe astrologique et le fait qu’il était le seul à bien vouloir te pousser sur la balançoire. Rien d’autre. Tu ne sais rien d’autre. Tu ne le connais pas. A tel point que de simples amis, même s’ils détiennent le titre de meilleurs amis, en savent plus sur lui, sur son histoire, sur sa vie que toi ; sa propre sœur, la personne avec qui il partage le même sang, les mêmes gènes, le même nom. Une constatation déconcertante qui prend raison de toi, en plus du fait que tu te sentes si mal.  

« J’ai un coup de chaud. Est-ce que tu sais où est la salle de bain, s’il te plaît ? » C’est l’hôte de la maison, cet élégant jeune homme, que tu as cru comprendre être un ami en commun d’Oswald et Charlie, qui t’indique où te ressourcer. Tu suis ses instructions avant de te fermer la porte derrière toi et de presser à la cuvette des toilettes où tu vomis le peu de jus que tu as bu. Tu tires la chasse d’eau, vas vers le robinet et bois une gorgée d’eau. Après quoi, tu jettes un regard au miroir. Tu te fais pitié. « Qu’est-ce que tu fous ? » te demandes-tu. Comme si ton reflet allait y trouver la réponse. Toi-même, tu n’as aucune idée de ce que tu es en train de faire. Une énorme connerie, ça, c’est certain. Un souffle sort d’entre tes lèvres. Comment allais-tu oser affronter à nouveau Oswald… Tu n’as même pas pu remarquer sa réaction lorsqu’on vous a présenté. Tu étais déjà ailleurs dans ta tête à ce moment-là.
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Oswald Paterson
Oswald Paterson
avions de papier : 56
embarquement : 17/10/2021
langue rp : Français / anglais
pronom : il

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MessageSujet: Re: (oswald) i hope that you're okay   (oswald) i hope that you're okay EmptySam 23 Oct - 18:56


i hope that you're okay
with @oswald paterson


"Merde!" une gouttelette de sang tomba alors dans l'évier de la salle de bain. Oswald avait, visiblement, trop appuyer sur sa joue avec le rasoir et voilà qu'il s'était écorché la joue. Il se dépêcha d'arrêter le saignement en soupirant, se jetant un regard dans le miroir. Nous étions samedi soir et , aussi étrange que cela puisse paraître, Oswald n'était pas aussi motivé que d'habitude à s'amuser. Pourtant, il y avait tout ce qu'il fallait pour une fête réussie : de l'alcool, de quoi manger et Charlie. C'était sa meilleure amie et il s'avait que les instants passés en sa compagnie étaient toujours digne d'un épisode d'une bonne série comique, comme on pouvait le voir à la télévision.  Il avait vécu beaucoup de choses avec elle et quand ils se retrouvaient à une fête, il savait que tout irait bien. Pourtant, il serait tellement mieux dans son canapé à regarder un film.

Le doigt appuyé sur sa blessure de guerre, il observa son téléphone portable, hésitant à décommander sa venue. Charlie l'avait bassiné avec cette soirée, lui disant qu'elle serait super...Bon. Il n'allait pas lui poser un lapin, il resterait une heure ou deux et puis irait chercher un hot dog avant de repartir chez lui. Oui. C'était une bonne idée. Il se prépara alors en ayant en tête de ne pas faire trop d'effort ce soir-là. Un jean noir, une chemise qui mettait ses yeux en valeur et le voilà partit pour la soirée.

En arrivant, il scruta les invités, il y avait quelques personnes qu'il connaissait pour les avoir déjà vu dans d'autres soirées, mais il n'irait pas vers eux pour discuter, il avait l'impression que cet évènement serait aussi ennuyeux que la pluie en plein automne. Il se prit un verre de vodka au jus d'orange avant se faire accoster par une fille avec qui il avait déjà discuter dans une soirée précédente. Il se souvient l'avoir draguée sans que cela aille jusqu'au bout parce que son petit-ami était venu la rejoindre. Même si ce soir, elle était libre, il n'irait pas jusqu'à chez lui avec elle. L'envie n'y était vraiment pas. Etait-il malade ? Couvait-il quelque chose de grave ? Une lassitude de la vie ?

D'autres personnes vinrent les rejoindre, elle et lui, ils commencèrent à parler de choses diverses mais Oswald ne suivait pas la conversation, il était troublé parce qu'il se sentait observé.

C'est alors que Charlie arriva, Oswald pu enfin s'échapper du groupe de connaissance qui parlaient d'une série qu'il n'avait pas regarder, et se mit à sourire avant de tourner sa tête vers la jeune femme qui l'accompagnait. C'était sans doute une de ses filles qui prendrait sa meilleure amie en exemple (c'était pas le meilleur cela dit mais il se garda bien de le lui dire car la blague n'aurait pas été comprise par certaine personne). Charlie ne présenta pas tout de suite la jolie blonde et il fut surpris de la voir détaler vers les toilettes.

-Ca n'a pas l'air d'aller... Avait-il dit à Charlie avant regarder son verre ainsi que son contenu. Il y avait quelque chose dans le regard de cette blondinette, qui le troublait. Sa meilleure amie fut enrôler dans un groupe de personne tandis qu'il se dirigea vers les toilettes. Il toqua à la porte, intriguer par cette inconnue. Ca va la dedans ? Je sais que Charlie peut-être parfois un peu un roller coaster à elle toute seule, mais je ne savais pas que c'était à ce point là! avait-il dit un peu avec amusement. Si c'est déjà la gueule de bois parce que t'as trop bu, le bicarbonate alimentaire permet d'aller mieux. Si tu veux je t'en ramène? Disait-il a travers la porte. Il ne savait pas pour quelles raisons il ressentait ce besoin de voir cette inconnu et de la protégé. En un seul coup d'oeil vers elle, il n'avait jamais autant ressentit ce besoin d'aider autant quelqu'un.





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